Club d’étude pour l’année 2014

children at schoolQuand la nuit tombe et la cuisine est faite, il n’y a aucune source d’électricité pour étudier. Les sacs scolaires sont laissés ouverts jusqu’au lendemain matin et ainsi de mauvaises notes sont répétées chaque année. Il y a peu ou pas de progression à l’école primaire de Roumtenga et les enfants reprennent les classes le plus souvent. Pour aider à résoudre ce problème, j’ai décidé de brancher une ampoule supplémentaire à partir de mon panneau solaire à l’extérieur de ma maison pour donner aux élèves la lumière pour les études du soir. Quand j’ai remarqué leur intérêt pour l’activité et le taux de fréquentation, j’ai appelé le maçon pour aider à construire un tableau noir sous la lumière afin de permettre aux élèves de pratiquer les exercices de mathématiques et autres leçons. Pendant deux à trois heures chaque nuit, les filles viennent dans ma cour pour étudier, et les résultats étaient fabuleux.  Au fil du temps, le nombre de filles qui participaient à ce club d’étude de nuit a augmenté de cinq, dix, vingt et maintenant sur les vingt filles, j’ai au moins 18 réguliers et plus de 20 filles participent quelques fois. Cent pour cent de ces élèves sont des filles et chacun prise individuellement, lorsque je compare leurs notes avant et après les études du soir, je vois une amélioration! Chaque fille a amélioré son niveau en classe. Chaque fille a atteint ou dépassé la note moyenne imposée par l’école. Une de mes filles qui était assidue aux études du soir, et qui me demandait d’allumer la lumière tôt le soir a été la seule qui a amélioré à la fois le rang et la moyenne (selon le système au Burkina l’évaluation du niveau est appelée « Moyenne »). Elle a quitté le rang de 24eme en classe avec une moyenne de 5,7 pour le rang de 12eme pour un effectif de 93 avec une moyenne de 6,4. Ces filles sont la preuve que quand il y a des ressources et des opportunités offertes aux élèves pour l’apprentissage et la croissance, les choses étonnantes se produisent!