Discours de l’Ambassadeur Andrew Young lors de la 16ème Session du Conseil National de Lutte contre le SIDA et les IST – 14 juillet 2017

Excellence Monsieur le Président du Faso, Président du Conseil National de Lutte contre le SIDA et les IST (CNLST-IST) ;

Monsieur le Ministre de la Santé, 1er Vice-président du CNLS-IST ;

Madame la Ministre de la Famille, de la Femme et de la Solidarité Nationale, 2ème Vice-Président du CNLS-IST ;

Honorables Députés à l’Assemblée Nationale ;

Mesdames, Messieurs les Membres du Gouvernement ;

Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions Diplomatiques et Représentants des Organisations Internationales et Interafricaines ;

Monsieur le Secrétaire Permanent du CNLS-IST ;

Mesdames, Messieurs les Membres du CNLS-IST ;

Distingués invités ;

Mesdames, Messieurs ;

Excellence Monsieur le Président,

C’est avec plaisir que je salue votre engagement personnel et votre leadership dans la réponse à l’épidémie du VIH/SIDA.  Votre présence parmi nous ce matin témoigne de votre détermination.  Au nom de tous les PTF, je vous présente mes respectueuses félicitations pour votre engagement. Grâce à votre leadership, le Burkina Faso est cité comme un modèle dans la lutte contre le VIH/SIDA pour la mobilisation des ressources internes pour le financement de la réponse au VIH/SIDA.

Je félicite également le Secrétaire Permanent du CNLS/IST et toute son équipe pour ce travail important de coordination mais aussi de bonne organisation de la présente session.  La réponse à la pandémie du VIH/SIDA étant un travail collectif, il y a de nombreux acteurs qui ont contribué aux résultats que le pays a atteints.   Je voudrais ici rendre un hommage appuyé à leur travail assidu à tous les niveaux de la réponse, qui a contribué aux résultats que le pays a engrangés.

Excellence Monsieur le Président,

Distingués invités, Mesdames, Messieurs ;

L’année 2017  constitue une année charnière dans la mise en œuvre du Cadre Stratégique National de Lutte contre le Sida 2016-2020.  En effet, l’adoption du plan d’urgence et de rattrapage y compris l’objectif d’éliminer la transmission mère-enfant et enfin l’organisation réussie de la table ronde des bailleurs de fonds pour la mobilisation des ressources en faveur de la réponse nationale, constituent un engagement fort, résolument orienté vers l’élimination du VIH/SIDA.

L’année dernière à cette même tribune, Nous rendions hommage au gouvernement du Burkina Faso pour avoir pratiquement augmenté de deux (02) milliards le montant des fonds alloués à la réponse, passant de 7,2 milliards de FCFA en 2014 à 9,4 milliards de FCFA en 2015.  Je suis heureux de constater que le gouvernement a depuis deux ans, une prévision moyenne annuelle de 12 milliards de FCFA par an pour la réponse au VIH ; et je salue cet engagement renouvelé.  Je profite de cette occasion pour féliciter et remercier les partenaires qui accordent un appui financier au Burkina Faso.  Je les encourage à maintenir et si possible à augmenter leur appui.  En effet, l’état actuel de la riposte requiert des moyens importants, d’une part pour préserver les acquis et, d’autre part pour poursuivre les interventions, jusqu’à l’élimination totale de l’épidémie.  Cette engagement a permis de réaliser de progrès pour l’atteinte des objectifs des 90-90-90 (Trois Quatre-Vingt Dix), c’est-à-dire que :

  • à l’horizon 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique ;
  • 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable ; et
  • 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée.

Excellence, Monsieur le Président,

Distingués invités, Mesdames, Messieurs ;

Disons-le, le Burkina Faso avance dans la lutte contre le VIH/sida.  Les résultats que nous avons reçus dans les documents de la présente session vont nous édifier à cet égard.  Cependant, autant nous devons célébrer les progrès, autant nous avons le devoir de nous rappeler les uns aux autres que la lutte doit se poursuivre parce que :

  • Le VIH/SIDA est encore là. « Ned pusda roog n mong nang bυυ”  “On doit balayer sa case afin de donner tort au scorpion. »
  • Il n’existe pas d’assurance contre un rebond éventuel.
  • Nous avons des acquis importants à préserver.
  • Elle peut servir de modèle de transformation socio-sanitaire pour relever d’autres défis dans la lutte contre les autres problèmes de santé publique tel que le paludisme, la tuberculose, les hépatites, les maladies non transmissibles, les cancers, etc.

Les leçons tirées de la mise en œuvre du Plan National Multisectoriel 2016, l’engagement et la mobilisation de la population et des autorités du sommet à la base sont des facteurs clés qui mèneront sans doute le peuple Burkinabè à la victoire face l’épidémie du VIH/SIDA.

L’ensemble des partenaires techniques et financiers, bilatéraux et multilatéraux y compris le Fonds mondial et le Système des Nations Unies s’engagent à accompagner le gouvernement et le peuple Burkinabé sur cette voie.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Thank you very much.