Être technophile devient un tremplin très important pour les jeunes burkinabé qui espèrent réussir dans le marché du travail, voyager à l’étranger, ou avancer dans l’enseignement supérieur. Vous pouvez constater leur popularité dans l’explosion du nombre de magasins d’informatique à Ouagadougou. N’importe qui pouvant utiliser l’ordinateur jouit de grands avantages dans presque toute entreprise, et ceux qui peuvent aider à les réparer et les entretenir en sont encore plus avantagés.
Quand Ethan Heppner est arrivé à son école secondaire à Koudougou en tant que Volontaire de l’éducation, il était le seul professeur d’informatique ; sa première année (2012-2013) a été essentiellement axée sur la préparation des cours à dispenser sur (sur la planification et l’apprendre) comment naviguer dans la salle informatique. Avec la plus meilleure compréhension de son travail survenu avec sa deuxième année de service (2013-2014), Ethan a commencé à vendre et à fixer les ordinateurs avec son homologue. La demande de service devenait plus grande que leur charge de travail était vite devenue un poids écrasant pour les deux. Ils ont remarqué qu’il y avait des enseignants qui fréquentaient assidument la salle informatique. Neuf enseignants (dont trois sont toujours concernés par l’activité) ont commencé à être formés dans le service informatique et, le service de réparation. Une fois que les enseignants ont complété leur formation, Ethan et ses homologues ont élargi le programme en amenant les élèves plus avancés à s’y intéresser. Chaque enseignant en formation a en charge deux élèves en dehors de la classe, les expliquant les concepts les plus difficiles et complexes pour les élèves. Ces nouveaux formés ont mis des heures pour l’entretien et le nettoyage des ordinateurs, et à tout autre moment, ils sont disponibles pour aider à leur réparation. Ce service informatique apporte de l’argent, ce qui a aidé à financer la salle informatique.
Ce que ce programme enseigne réellement aux jeunes, c’est de sortir des sentiers battus. Ils apprennent que vous devez parfois inverser la sagesse conventionnelle parce que la nouvelle façon de faire est plus efficace. La connaissance est importante, mais ce qui est plus important est de savoir comment poser les bonnes questions. Avec un ordinateur, parfois, ce qui doit être fait est évident mais parfois vous devez faire des recherches spécifiques et poser une question spécifique (en français et en anglais). Ethan intègre également l’anglais dans ses formations, car il y a beaucoup plus de ressources technologiques disponibles en anglais.
